Epilepsie partielle et épilepsie généralisée

L’épilepsie se distingue en deux types : l’épilepsie partielle et l’épilepsie généralisée. Dans le premier cas, c’est seulement une zone du cerveau qui est touché tandis que dans le deuxième cas, c’est l’ensemble du cerveau qui l’est.

Crise partielle ou crise généralisée ?

Une crise partielle peut se muer en crise généralisée. Mais l’une ou l’autre, elles sont, dans la majorité des cas, d’ordre génétique. Toutefois, le plus, elles sont d’origine idiopathique, ce qui veut dire qu’on n’en connaît pas la cause directe. Elles peuvent être aussi symptomatiques, ce qui signifie que le médecin en connaît la cause ou la soupçonne. Comme on l’a déjà précisé, les crises partielles se limitent à une zone bien précise du cerveau et il en existe deux types. D’abord les crises partielles simples, autrement dit, des crises de courte durée (quelques minutes tout au plus) pendant laquelle le sujet reste parfaitement conscient. Mais elles se traduisent soit par des gestes incontrôlables de crispation d’une partie du corps, soit par des fourmillements, soit par des hallucinations visuelles, olfactives ou gustatives. Le sujet peut aussi faire preuve d’une émotion étrange. Ce sont des symptômes qui peuvent être assimilés à ceux d’autres troubles neurologiques tels que la narcolepsie ou la migraine. Ce sont uniquement des tests poussés par un médecin qui détermineront s’il s’agit d’épilepsie ou non.

Les crises partielles complexes

La conscience du sujet est fortement altérée en cas de crises partielles complexes. En d’autres termes, il ne peut entrer en communication avec personne, il ne peut répondre aux stimulations et son regard est fixe. Il peut arriver qu’il fasse des mouvements répétitifs qui ne sont pas volontaires, par exemple claquer des dents, tirer sur un bout de son vêtement etc. Sorti de la crise, il n’a aucun souvenir de la crise et peut s’endormir de suite ou devenir un peu confus. C’est rare où un sujet ayant fait des crises partielles complexes se souvienne de la crise. Les deux types de crises partielles se manifestent donc de façon considérablement différentes.

Que dire des crises généralisées ?

C’est l’ensemble du cerveau qui est concerné et elles peuvent se traduire par des crises appelées tonicocloniques, connues par le terme « grand mal » auparavant. Ce sont des convulsions assez spectaculaires, qui durent 2 minutes environ et qui commencent par la phase tonique pour finir par la phase clonique. Durant cette phase tonique, le sujet peut pousser un cri avant de perdre connaissance, de se raidir et d’avoir la mâchoire crispée. Le tout peut durer une demi-minute. Durant la phase clonique, le sujet a des secousses musculaires saccadées et incontrôlables. Il a la respiration bloquée au début, puis celle-ci devient irrégulière. Cette partie peut durer une minute. Les crises généralisées peuvent aussi se manifester par des absences généralisées pendant une poignée de secondes, le sujet est déconnecté de son environnement. Et puis, il y a les crises atoniques pendant lesquelles le sujet s’effondre soudainement, et les crises myocloniques se traduisent par des secousses des bras et des jambes, brusquement.

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