Certes, l’accouchement par césarienne est très pratique. Néanmoins, il reste toujours une intervention chirurgicale lourde, dont il faut se remettre petit à petit. Après une césarienne, il faut passer par la case rééducation postopératoire bien que cette pratique reste encore, jusqu’à présent, peu répandue dans les établissements hospitaliers.
Les premières difficultés
Même si l’intervention s’est bien déroulée, les premières tentatives de redressement sont toujours douloureuses. Durant le déplacement, la peur de ressentir une douleur empêche la jeune maman de souffler et de se marcher normalement. Même le fait de tousser est souvent appréhendé, car cela pourrait tirer sur la cicatrice. Réaliser des gestes simples comme se courber pour prendre le bébé demande beaucoup d’effort.
L’intérêt de la rééducation postopératoire
Les séances de rééducation postopératoire doivent toujours être dirigées par un expert notamment un kinésithérapeute. Elles ont pour objectif de réapprendre à respirer profondément afin de diminuer les pressions au niveau de l’abdomen. Elles veilleront aussi à reprendre la mobilité du bassin puis des jambes. La jeune maman peut constater des évolutions significations après la première séance. Mais, trois à quatre séances permettent de retrouver la forme avant l’intervention.
Le déroulement d’une séance
Afin de récupérer en douceur, il est conseillé aux jeunes mamans d’entamer la rééducation postopératoire le plus tôt possible même le lendemain de l’intervention. Les séances débutent avec un apprentissage de la respiration, guidées par le kinésithérapeute. Par la suite, il va accompagner le sujet à faire pivoter le bassin en douceur de gauche à droite et inversement sans douleur. Les séances devront apprendre à la jeune maman à fléchir les jambes et à soulever le bassin sans craindre la douleur. Cet exercice sollicite les abdominaux et les fessiers. Au fur et à mesure des séances de rééducation, le kinésithérapeute apprendra à la jeune maman à se redresser.
